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Eleven Football Club
4 juin 2013

Ces équipes reconnues qui vont descendre

La saison 2012/2013 est terminée. Place au bilan dans chaque championnat. Après avoir fait une mini-série sur les surprises en haut de tableau, voici un résumé sur les suprises mais dans le mauvais sens du terme. Ces équipes connues par les amateurs qui vont faire face aux joutes de la deuxième division l'an prochain dans leur championnat respectif.

 

Queens Park Rangers FC (Angleterre) : Que dire d'un tel gâchis ? Un recrutement spectaculaire avec des joueurs extrêmement compétitifs à chaque poste. Après une première année difficile en Premier League (promu en 2011 et 17e du championnat en 2012), les investisseurs Tony Fernandes (propriétaire en outre de l'écurie de F1 Team Lotus ou de la compagnie AirAsia) et Lakshmi Mittal cherchent à montrer en début de saison à l'Angleterre que QPR, le nouveau riche venu d'Asie, est de retour plein d'ambition ! Granero, Ji Sung Park, Samba, Ben Haim, M'Bia, Julio Cesar, Bobby Zamora, Taarabt, Bosingwa, Rémy, Fabio, Jermaine Jenas, Wright-Phillips... Des internationaux en vrac, des joueurs de très haut niveau. Sur le papier, la team QPR a le potentiel pour finir dans le top 8 et c'est d'ailleurs l'objectif du club, celui du manager Mark Hughes. Mais la mayonnaise ne prendra jamais. Une défaite inaugurale à domicile 5-0 face au Swansea annonce la couleur. Les résultats nuls ou les défaites au Loftus Road face à West Ham ou Reading vont plomber l'ambiance et la saison. Le collectif ne prendra pas et les individualités prennent le pas lorsque l'équipe a besoin de solidité et de force mentale. Sauf qu'en Premier League ça ne passe pas ! Le début de saison catastrophique de l'équipe coûtera le poste de Mark Hughes au bout de 13 journées et verra l'arrivée du sauveur Harry Redknapp. Electrochoc annoncé ? Non. Même avec lui, le club ne remportera son premier match de championnat qu'au bout de la... 17e journée... Le mal est trop profond. L'équipe n'avançait pas. Les remplaçants n'apportaient rien. Les joueurs sortaient souriants lors de leurs défaites (hein Bosingwa), conscients qu'ils étaient foutus mais bien payés. Une défense à la rue, un milieu inutile et une attaque pas alimentée. Et surtout une belle dernière place. Sans aucun doute le plus beau fiasco depuis dix ans. Un raté sur toute la ligne. Une équipe de mercenaires. Monaco devrait s'en inspirer...

 

_67292660_qpr-getyyCette image est tellement révélatrice de l'ambiance, de la déception qu'à générer cette équipe

 

La Corogne (Espagne) : 5 buts face au Barça, 5 face au Real, 5 autres face à Saragosse, et 6 par l'Atletico, je passe les matches à 3 buts. Oui, avec 70 buts pris en championnat cette année (2e plus mauvaise défense), sauf si on a l'attaque de Bastia, c'est très délicat de se maintenir en Liga. C'est l'amère expérience vécue par le Deportivo La Corogne. Un an après être remontée, l'équipe redescend illico. Pour les connaisseurs, le Depor c'est la génération Valeron, Capdevila, Molina, Scaloni, Victor, Naybet mais surtout son duo de buteur phénoménal Roy Makaay & Diego Tristan. Oui, début des années 2000 le club règne sur le football espagnol raflant tout sur son passage. 10 ans après, le club n'arrive plus à s'en sortir. Une sorte de Nantes espagnol si on veut. Une défense pathétique malgré une attaque prolifique et une défaite lors de l'ultime journée condamnera le club à la 19e place, à la Liga Segunda. Mais vous connaissez le pire ? Jose Valeron vient de prendre sa retraite... 13 saisons, 422 matches, le Maldini local. Et juste pour ça, il mérite leur place ici.

 

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Une autre époque pour un club en perdition... SOS Depor en détresse

 

Palerme (Italie): Il existe toujours une équipe chaque saison qui vit un début de saison cauchemardesque dont elle ne se relèvera pas. Parfois, c'est pas toujours celles que l'on pense. Avant de parler de l'équipe, parlons d'un personnage : Maurizio Zamparini, le légendaire excentrique président de Palerme qui vire 4 coachs par an. Cette saison n'a pas fait figure d'exception. Depuis 1987, 51 entraîneurs ont été viré ! Un match décevant ? Il déclare dans la presse que l'entraîneur est menacé. Une mauvaise série ? L'entraîneur est viré. Voilà le management "à la Zamparini". Il n'y a aucune place à la réflexion ou au recul sur les évènements, tout se décide à chaud. Sauf que cette méthode a connu ses limites. Les concurrents misant sur la stabilité et sur un recrutement judicieux, Palerme continue à engager les coachs comme des perles et à acheter des joueurs au prix fort. 16e l'an dernier, Maurizio n'a pas appris de ses erreurs. On ne peut au final, même pas en vouloir aux joueurs et aux managers qui, en s'engageant pour Palerme, se disent d'un côté que de toute façon le coach va sauter et de l'autre, pourquoi faire de mon mieux parce que je vais sauter si je perds deux matches. Cette saison, Sannino est écarté dès la troisième journée. Gasperini est ensuite viré début février, Malesani prend sa place mais ne tient que trois journées. Gasperini est rappelé puis de nouveau viré quelques semaines après, remplacé par... Sannino. Mais l'instabilité a également touché les dirigeants. Nommé directeur sportif en juin, Perinetti a été viré en même temps que Sannino dès la troisième journée. Fin septembre, Zamparini annonce l'arrivée de Pietro Lo Monaco. Il ne reste que quatre mois en Sicile et quitte Palerme début février. À sa place, Zamparini nomme … Perinetti. Je ne parle même pas du recrutement catastrophique avec la vente des cadres (Balzaretti, Migliaccio) et des arrivées qui font pschhit (Dybala, Dossena). Bref, Palerme en Serie B au final c'est un mal pour un bien. L'exemple à ne jamais suivre pour tous les amoureux de gestion.

804989-13741726-640-220Un ultime sourire avant de passer par la case Pôle Emploi.

 

AS Nancy Lorraine (France) : En début de saison, personne n'aurait mis une pièce sur cette équipe pour la Ligue 2. Certes, Nancy n'est plus l'équipe qui faisait trembler sous Correa mais une équipe moyenne de Ligue 1. Jean Fernandez sur le banc, aucune grosse perte et l'arrivée de bons joueurs comme Alo'o Efoulou, Salif Sané ou Jebbour. 1e journée ? Victoire contre Brest. Puis ? Une loooongue série de nuls et de défaites. Nancy se retrouve avec 11 points au soir de la 19e journée de championnat. Quasiment du jamais vu. L'attaque est en berne et la défense prend l'eau. Le club n'arrive pas à marquer et traverse une grosse crise de confiance. Dans ce climat très tendu, Jean Fernandez présente sa démission au plaisir de Rousselot. Le club se prépare à la Ligue 2 en vendant des cadres au mercato comme le perturbateur Mollo, le capitaine André Luiz ou le jeune espoir Haïdara. Le club a un pied et demi en Ligue 2 et s'y prépare. Fernandez est remplacé par Patrick Gabriel, le directeur du centre de formation. Etrangement, le club entame une remontée spectaculaire en enchainant les victoires (victoire face à l'OM, Nice, Rennes, Sochaux...). Les joueurs, libérés de toute pression, se lâchent, les buteurs retrouvent leur efficacité et c'est beau à voir. On recommence à croire au maintien en Lorraine. Nancy sortira même de la zone de la relégation au soir de la 33e journée ! C'est incroyable mais vrai. L'impossible existe. Malheureusement, l'écart avec les équipes de devant est trop grand, une série de mauvais résultats se constitue au plus mauvais moment et au soir de la 37e journée, l'ASNL est officiellement en Ligue 2 au grand regret du président Rousselot qui en veut à Fernandez, et au regret des joueurs qui avaient commencé à reprendre espoir. Nul doute qu'avec un tel état d'esprit, nous reverrons vite cette team en Ligue 1.

936661-15475830-640-360On sera passé par tous les états cette saison si on est nancéen...

 

Greuther Furth (Allemagne) : Non je déconne. Y a juste pas de surprises dans ce championnat.

 

 

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